Titre : | Les connectivites : prévalence, profils clinique, thérapeutique et évolutif dans le service de médecine interne de l’établissement public hospitalier de Laghouat | Type de document : | texte manuscrit | Auteurs : | Halima Abiziane, Présentateur | Editeur : | Laghouat : Université Amar Telidji - Département de médecine | Année de publication : | 2021 | Importance : | 1 vol. (98 p.) | Format : | 21/29 cm | Accompagnement : | 1 disque optique numérique (CD-ROM) | Langues : | Français | Catégories : | MEDECINE ; THESES
| Mots-clés : | Connectivités Prévalence Anticorps Corticoïdes évolution | Résumé : | Introduction : Les connectivites sont un groupe d’affections qui ont en commun une atteinte diffuse, inflammatoire et chronique, du tissu conjonctif. Elles sont de plus en plus diagnostiquées en Algérie. Cette étude avait pour objectif de déterminer la prévalence ainsi que le profil clinique, thérapeutique et évolutif des connectivites dans le service de médecine interne de l’EPH de LAGHOUAT afin d’initier des perspectives de recherche dans ce domaine.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, observationnelle sur dossiers incluant 25 patients ayant présenté une connectivite, et ayant été hospitalisés dans le service de médecine interne de l’EPH de LAGHOUAT, sur une période de 28 mois (de septembre 2018 jusqu’à 2020).
Résultats : Au cours de cette période d'étude, un total de 4127 patients étaient hospitalisés au niveau du service de médecine interne. 25 cas ont été colligés avec un diagnostic de connectivites, soit une fréquence globale de 0,6%. Parmi eux, 22 femmes et 3 hommes soit un sex-ratio de 0,13 (7F/1H). L'âge moyen des patients était de 44.56 ±16.72 avec des extrêmes allant de 16 à 77 ans. Les patients atteints d’une connectivité isolée étaient au nombre de 23 soit 92% des cas ; tandis que les patients porteurs d’un syndrome de chevauchement étaient beaucoup plus rares, retrouvés dans 8% des cas (02 cas). Les cinq principales connectivités étaient représentées par le LES (52%), la polyarthrite rhumatoïde (16%), les sclérodermies (12%), le syndrome de Gougerot Sjögren (8%), les myopathies inflammatoires (8%) et le syndrome de Sharp (4%). Les connectivités étaient révélées le plus souvent chez nos patients par des atteintes cutanéo-muqueuses et ostéo-articulaires (40%). Sur le plan clinique, les principales manifestations cliniques des connectivités étaient les atteintes cutanéo-muqueuses retrouvées dans 61.53% des cas de lupus érythémateux systémique ; la sclérose cutanée (100%) et le phénomène de Raynaud (66.66%) chez les patients ayant une sclérodermie systémique ; et une atteinte ostéo-articulaire (80%) chez les patients ayant une polyarthrite rhumatoïde ; l’atteinte musculaire proximale (100%) chez les patients ayant une myopathie inflammatoire et le syndrome sec oculo-buccale (67%) chez les patients atteints de syndrome de Gougerot Sjögren. L’atteinte systémique grave la plus fréquente dans notre étude est l’atteinte rénale suivi de l’atteinte pulmonaire et hématologique puis de l’atteinte cardiaque et neurologique. Le bilan immunologique a été effectué chez tous nos patients. Pour le LES : anti-ADN natif (100%), anti- Sm (15.38%). Les FR et anti –CCP étaient positifs chez 100% des patients atteints de PR. Chez les patients atteints de SGS, les anticorps anti-SSA (100%), les anti-SSB (100%). Les anticorps anti-Scl 70 chez 33.33 % des patients atteints de ScS. Les anticorps anti –
Résumé : 248 RNP étaient positifs dans 100% des cas de connectivité mixte. Les anticorps anti-DMA5 de même que les anticorps anti-PL7 étaient présents chez 50% des patients atteints de myopathie inflammatoire (dermatomyosite). La corticothérapie générale reste le traitement de première intention surtout en présence de signes d’activités, associée parfois à un traitement immunosuppresseur ou une biothérapie lors des complications systémiques. L'évolution à court et à moyen terme étaient favorable chez tous les patients à l’exception de quelques cas d’infections urinaires secondaire à l’immunodépression. Quant à l'évolution à long terme avec un recul d’au moins 02 ans, elle a été soldée par 01 cas de décès ; 03 cas de rechutes articulaires, cutanée et rénale.
Conclusion :Les connectivités semblent rares au niveau de la wilaya de LAGHOUAT avec une prévalence hospitalière globale de 0.6%. Une nette prédominance de la maladie lupique a été constaté. Elles sont plus fréquentes chez la femme jeune. La corticothérapie générale reste leur traitement de base. Celle ci est souvent associée à un traitement IS ou une biothérapie afin de permettre le sevrage cortisonique ou pour traiter une atteinte systémique grave. |
Les connectivites : prévalence, profils clinique, thérapeutique et évolutif dans le service de médecine interne de l’établissement public hospitalier de Laghouat [texte manuscrit] / Halima Abiziane, Présentateur . - Laghouat : Université Amar Telidji - Département de médecine, 2021 . - 1 vol. (98 p.) ; 21/29 cm + 1 disque optique numérique (CD-ROM). Langues : Français Catégories : | MEDECINE ; THESES
| Mots-clés : | Connectivités Prévalence Anticorps Corticoïdes évolution | Résumé : | Introduction : Les connectivites sont un groupe d’affections qui ont en commun une atteinte diffuse, inflammatoire et chronique, du tissu conjonctif. Elles sont de plus en plus diagnostiquées en Algérie. Cette étude avait pour objectif de déterminer la prévalence ainsi que le profil clinique, thérapeutique et évolutif des connectivites dans le service de médecine interne de l’EPH de LAGHOUAT afin d’initier des perspectives de recherche dans ce domaine.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, observationnelle sur dossiers incluant 25 patients ayant présenté une connectivite, et ayant été hospitalisés dans le service de médecine interne de l’EPH de LAGHOUAT, sur une période de 28 mois (de septembre 2018 jusqu’à 2020).
Résultats : Au cours de cette période d'étude, un total de 4127 patients étaient hospitalisés au niveau du service de médecine interne. 25 cas ont été colligés avec un diagnostic de connectivites, soit une fréquence globale de 0,6%. Parmi eux, 22 femmes et 3 hommes soit un sex-ratio de 0,13 (7F/1H). L'âge moyen des patients était de 44.56 ±16.72 avec des extrêmes allant de 16 à 77 ans. Les patients atteints d’une connectivité isolée étaient au nombre de 23 soit 92% des cas ; tandis que les patients porteurs d’un syndrome de chevauchement étaient beaucoup plus rares, retrouvés dans 8% des cas (02 cas). Les cinq principales connectivités étaient représentées par le LES (52%), la polyarthrite rhumatoïde (16%), les sclérodermies (12%), le syndrome de Gougerot Sjögren (8%), les myopathies inflammatoires (8%) et le syndrome de Sharp (4%). Les connectivités étaient révélées le plus souvent chez nos patients par des atteintes cutanéo-muqueuses et ostéo-articulaires (40%). Sur le plan clinique, les principales manifestations cliniques des connectivités étaient les atteintes cutanéo-muqueuses retrouvées dans 61.53% des cas de lupus érythémateux systémique ; la sclérose cutanée (100%) et le phénomène de Raynaud (66.66%) chez les patients ayant une sclérodermie systémique ; et une atteinte ostéo-articulaire (80%) chez les patients ayant une polyarthrite rhumatoïde ; l’atteinte musculaire proximale (100%) chez les patients ayant une myopathie inflammatoire et le syndrome sec oculo-buccale (67%) chez les patients atteints de syndrome de Gougerot Sjögren. L’atteinte systémique grave la plus fréquente dans notre étude est l’atteinte rénale suivi de l’atteinte pulmonaire et hématologique puis de l’atteinte cardiaque et neurologique. Le bilan immunologique a été effectué chez tous nos patients. Pour le LES : anti-ADN natif (100%), anti- Sm (15.38%). Les FR et anti –CCP étaient positifs chez 100% des patients atteints de PR. Chez les patients atteints de SGS, les anticorps anti-SSA (100%), les anti-SSB (100%). Les anticorps anti-Scl 70 chez 33.33 % des patients atteints de ScS. Les anticorps anti –
Résumé : 248 RNP étaient positifs dans 100% des cas de connectivité mixte. Les anticorps anti-DMA5 de même que les anticorps anti-PL7 étaient présents chez 50% des patients atteints de myopathie inflammatoire (dermatomyosite). La corticothérapie générale reste le traitement de première intention surtout en présence de signes d’activités, associée parfois à un traitement immunosuppresseur ou une biothérapie lors des complications systémiques. L'évolution à court et à moyen terme étaient favorable chez tous les patients à l’exception de quelques cas d’infections urinaires secondaire à l’immunodépression. Quant à l'évolution à long terme avec un recul d’au moins 02 ans, elle a été soldée par 01 cas de décès ; 03 cas de rechutes articulaires, cutanée et rénale.
Conclusion :Les connectivités semblent rares au niveau de la wilaya de LAGHOUAT avec une prévalence hospitalière globale de 0.6%. Une nette prédominance de la maladie lupique a été constaté. Elles sont plus fréquentes chez la femme jeune. La corticothérapie générale reste leur traitement de base. Celle ci est souvent associée à un traitement IS ou une biothérapie afin de permettre le sevrage cortisonique ou pour traiter une atteinte systémique grave. |
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