Titre : | Analyse des mécanismes de l’adaptation aux variations climatiques dans les parcours steppiques centres de trois espèces psammophiles : Astragalus armatus, Aristida pungens et Retama raetam | Type de document : | document multimédia | Auteurs : | Mohamed Abdelmadjid Boumédiène, Auteur ; Zohra Houyou, Directeur de thèse ; Abdenacer Guibadj, Directeur de thèse | Editeur : | Laghouat : Université Amar Telidji - Département de biologie | Année de publication : | 2024 | Importance : | 98 p. | Accompagnement : | 1 disque optique numérique (CD-ROM) | Langues : | Français | Mots-clés : | Steppes Végétation A. armatus A. pungens R. raetam proline Tolérance à la sécheresse Tariations climatiques | Résumé : | Depuis le milieu du siècle dernier, la végétation steppique algérienne subit une régression
continue, en raison de diverses contraintes environnementales allant à l'encontre du développement durable d'un milieu fragile exposé particulièrement à des variations climatiques. Une bonne gestion de la steppe serait basée sur la compréhension des mécanismes de tolérance aux variations pluviométriques des communautés végétales qui la colonisent. Dans ce contexte l‟objectif de ce travail est d‟analyser le mécanisme de tolérance aux variations pluviométriques de la végétation pérenne dominante dans un parcours steppiques à psammophiles. Au cours de trois années (2017-2019), dans la zone de Kaf Mokrane qui fait partie phytogéographiquement du District Atlasique Naïli-Amourien. Dans un premier volet, une analyse de la flore est réalisée à l'aide de relevés linéaires en sebasant sur des indices écologiques. Dans un deuxième volet dans les feuilles fraiches des espèces pérennes dominantes, sont effectuées des mesures de la teneur en eau relative et de la proline accumulée. Les résultats de l'analyse floristique ont révélé la présence de 21 espèces, réparti en 21 genres et 12 familles. Les familles dominantes sont les Asteraceae, Fabaceae et Poaceae. Cette flore est moyennement diversifiée, composée principalement d'espèces
méditerranéennes, saharo-sindiennes, méditerranéo-saharo-sindiennes et d'autres espèces endémiques sahariennes ou nord-africaines. Physionomiquement, une hémicryptophytaie cespiteuse homogène est observée, formée majoritairement de touffes vivaces, denses et obliques de Drinn Aristida pungens Desf., associées çà et là aux buissons de l'Astragale Astragalus armatus Willd. et aux arbustes du Genêt Retama raetam (Forssk.)Webb et à d'autres espèces de faible abondance. L'indice de dominance interspécifique a révélé la dominance d'A. pungens, d'A.armatus et de R. raetam. D'autre part, durant la saison printanière de quatre années (2019- 2022), la teneur en eau relative (TER) et la proline accumulée ont été mesurées dans les feuilles fraîches de ces trois espèces végétales (R. raetam, A. armatus et A. pungens). Une étude climatique du site d'étude est également réalisée durant ces 4 années. L'indice d'aridité du site est de 0,06 et des différences de précipitations annuelles > 150 mm ont parfois été observées. Le site est caractérisé par 11 mois de sécheresse sur l'année. Au cours des 4 années, 2019 a été l'année la plus pluvieuse avec 238,88 mm de précipitations. Au cours des 04 années de mesure, la TER dans les feuilles fraiches des trois espèces a révélé l'existence de différences significatives (P<0,05). Chez R. raetam, la TER était comprise entre 18,6 et 49,6%, chez A. armatus la TRE était entre 12 et 33,31% et entre 12,04 et 77,42% chez A. pungens. Entre 2019 et 2022, la proline accumulée dans les feuilles fraiches des trois plantes a également révélé des différences significatives (P<0,05). Dans les feuilles fraiches de R. raetam, elle se situait entre 0,13 et 1,4 mmol/g FM, chez A. armatus elle était entre 0,26 et 0,96 mmol/g FM et entre 0,20 et 1,12 mmol/g FM chez A. pungens.
Durant les 4 années de mesures, les observations ont montré à travers les corrélations de Pearson que les pluies cumulées annuellement, étaient faiblement corrélées avec la TRE, cependant, la corrélation était bien marquée et dans une direction négative avec la proline accumulée dans les feuilles fraiches des trois espèces. Nos résultats démontrent bien que l'adaptation d'A. pungens, d'A.armatus et de R. raetam aux variations pluviométriques est basée sur un mécanisme de tolérance piloté par la synthèse de la proline. | note de thèses : | Thèse de doctorat en sciences biologiques |
Analyse des mécanismes de l’adaptation aux variations climatiques dans les parcours steppiques centres de trois espèces psammophiles : Astragalus armatus, Aristida pungens et Retama raetam [document multimédia] / Mohamed Abdelmadjid Boumédiène, Auteur ; Zohra Houyou, Directeur de thèse ; Abdenacer Guibadj, Directeur de thèse . - Laghouat : Université Amar Telidji - Département de biologie, 2024 . - 98 p. + 1 disque optique numérique (CD-ROM). Langues : Français Mots-clés : | Steppes Végétation A. armatus A. pungens R. raetam proline Tolérance à la sécheresse Tariations climatiques | Résumé : | Depuis le milieu du siècle dernier, la végétation steppique algérienne subit une régression
continue, en raison de diverses contraintes environnementales allant à l'encontre du développement durable d'un milieu fragile exposé particulièrement à des variations climatiques. Une bonne gestion de la steppe serait basée sur la compréhension des mécanismes de tolérance aux variations pluviométriques des communautés végétales qui la colonisent. Dans ce contexte l‟objectif de ce travail est d‟analyser le mécanisme de tolérance aux variations pluviométriques de la végétation pérenne dominante dans un parcours steppiques à psammophiles. Au cours de trois années (2017-2019), dans la zone de Kaf Mokrane qui fait partie phytogéographiquement du District Atlasique Naïli-Amourien. Dans un premier volet, une analyse de la flore est réalisée à l'aide de relevés linéaires en sebasant sur des indices écologiques. Dans un deuxième volet dans les feuilles fraiches des espèces pérennes dominantes, sont effectuées des mesures de la teneur en eau relative et de la proline accumulée. Les résultats de l'analyse floristique ont révélé la présence de 21 espèces, réparti en 21 genres et 12 familles. Les familles dominantes sont les Asteraceae, Fabaceae et Poaceae. Cette flore est moyennement diversifiée, composée principalement d'espèces
méditerranéennes, saharo-sindiennes, méditerranéo-saharo-sindiennes et d'autres espèces endémiques sahariennes ou nord-africaines. Physionomiquement, une hémicryptophytaie cespiteuse homogène est observée, formée majoritairement de touffes vivaces, denses et obliques de Drinn Aristida pungens Desf., associées çà et là aux buissons de l'Astragale Astragalus armatus Willd. et aux arbustes du Genêt Retama raetam (Forssk.)Webb et à d'autres espèces de faible abondance. L'indice de dominance interspécifique a révélé la dominance d'A. pungens, d'A.armatus et de R. raetam. D'autre part, durant la saison printanière de quatre années (2019- 2022), la teneur en eau relative (TER) et la proline accumulée ont été mesurées dans les feuilles fraîches de ces trois espèces végétales (R. raetam, A. armatus et A. pungens). Une étude climatique du site d'étude est également réalisée durant ces 4 années. L'indice d'aridité du site est de 0,06 et des différences de précipitations annuelles > 150 mm ont parfois été observées. Le site est caractérisé par 11 mois de sécheresse sur l'année. Au cours des 4 années, 2019 a été l'année la plus pluvieuse avec 238,88 mm de précipitations. Au cours des 04 années de mesure, la TER dans les feuilles fraiches des trois espèces a révélé l'existence de différences significatives (P<0,05). Chez R. raetam, la TER était comprise entre 18,6 et 49,6%, chez A. armatus la TRE était entre 12 et 33,31% et entre 12,04 et 77,42% chez A. pungens. Entre 2019 et 2022, la proline accumulée dans les feuilles fraiches des trois plantes a également révélé des différences significatives (P<0,05). Dans les feuilles fraiches de R. raetam, elle se situait entre 0,13 et 1,4 mmol/g FM, chez A. armatus elle était entre 0,26 et 0,96 mmol/g FM et entre 0,20 et 1,12 mmol/g FM chez A. pungens.
Durant les 4 années de mesures, les observations ont montré à travers les corrélations de Pearson que les pluies cumulées annuellement, étaient faiblement corrélées avec la TRE, cependant, la corrélation était bien marquée et dans une direction négative avec la proline accumulée dans les feuilles fraiches des trois espèces. Nos résultats démontrent bien que l'adaptation d'A. pungens, d'A.armatus et de R. raetam aux variations pluviométriques est basée sur un mécanisme de tolérance piloté par la synthèse de la proline. | note de thèses : | Thèse de doctorat en sciences biologiques |
|