Titre : | Architecture des temps modernes : histoire de l'art N° 54, Juin 2004 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Claude Mignot, Auteur ; Daniel Rabreau, Auteur | Editeur : | Paris : Somogy | Année de publication : | 2004 | Collection : | Histoire de l'art | Importance : | 157 p | Présentation : | ill. | Format : | 25 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-85056-806-0 | Langues : | Français | Catégories : | ARCHITECTURE:720.1 Théorie et histoire
| Mots-clés : | Architecture moderne | Résumé : | Depuis vingt ans, l'histoire de l'architecture française à l'âge moderne a été profondément renouvelée dans ses méthodes, comme dans ses perspectives. Ce renouvellement a d'abord touché ses deux extrémités, le siècle des " renaissances " d'une part, le siècle des " néo-classicismes " d'autre part, comme le spectaculaire rebondissement, inattendu après la révolution romantique, de " l'éclectisme classique ". Longtemps, les deux siècles médians n'ont pas suscité la même curiosité. En 1673, dans la préface à sa traduction de Vitruve, Claude Perrault s'en plaignait déjà : " le nom des meilleurs architectes français n'est connu de personne, pendant que celui du moindre architecte italien est consacré à l'éternité par les plus excellents écrivains de son temps. " En 1983, on en était presque au même point : les quelques monographies modernes des architectes de cette période étaient toutes en anglais ou en allemand ; en français, on ne pouvait guère lire sur les grands protagonistes de l'architecture classique au sens large que trois ouvrages anciens, H. von Geymüller sur Du Cerceau (1887), J. Pannier sur Salomon de Brosse (1911), H. Clouzot sur Delorme (1912), deux médiocres livres sur d'Orbay et Hardouin-Mansart (1960), et trois thèses inédites de l'École des Chartes, sur Hardouin-Mansart (1962), Bullant (1968) et Le Pautre (1970). Rien sur Lemercier ni Le Muet ; rien sur Le Vau ni Bruand ni Bullet. Même François Mansart, " le dieu de l'architecture ", n'avait suscité d'intérêt qu'en Angleterre. Les premiers jalons ont été posés il y a une vingtaine d'années, mais, depuis dix ans, une pléiade de jeunes chercheurs apporte sa contribution décisive à la relecture de ce grand moment de la culture architecturale française, qui passait, mais passait seulement, pour bien connue. |
Architecture des temps modernes : histoire de l'art N° 54, Juin 2004 [texte imprimé] / Claude Mignot, Auteur ; Daniel Rabreau, Auteur . - Paris : Somogy, 2004 . - 157 p : ill. ; 25 cm. - ( Histoire de l'art) . ISBN : 978-2-85056-806-0 Langues : Français Catégories : | ARCHITECTURE:720.1 Théorie et histoire
| Mots-clés : | Architecture moderne | Résumé : | Depuis vingt ans, l'histoire de l'architecture française à l'âge moderne a été profondément renouvelée dans ses méthodes, comme dans ses perspectives. Ce renouvellement a d'abord touché ses deux extrémités, le siècle des " renaissances " d'une part, le siècle des " néo-classicismes " d'autre part, comme le spectaculaire rebondissement, inattendu après la révolution romantique, de " l'éclectisme classique ". Longtemps, les deux siècles médians n'ont pas suscité la même curiosité. En 1673, dans la préface à sa traduction de Vitruve, Claude Perrault s'en plaignait déjà : " le nom des meilleurs architectes français n'est connu de personne, pendant que celui du moindre architecte italien est consacré à l'éternité par les plus excellents écrivains de son temps. " En 1983, on en était presque au même point : les quelques monographies modernes des architectes de cette période étaient toutes en anglais ou en allemand ; en français, on ne pouvait guère lire sur les grands protagonistes de l'architecture classique au sens large que trois ouvrages anciens, H. von Geymüller sur Du Cerceau (1887), J. Pannier sur Salomon de Brosse (1911), H. Clouzot sur Delorme (1912), deux médiocres livres sur d'Orbay et Hardouin-Mansart (1960), et trois thèses inédites de l'École des Chartes, sur Hardouin-Mansart (1962), Bullant (1968) et Le Pautre (1970). Rien sur Lemercier ni Le Muet ; rien sur Le Vau ni Bruand ni Bullet. Même François Mansart, " le dieu de l'architecture ", n'avait suscité d'intérêt qu'en Angleterre. Les premiers jalons ont été posés il y a une vingtaine d'années, mais, depuis dix ans, une pléiade de jeunes chercheurs apporte sa contribution décisive à la relecture de ce grand moment de la culture architecturale française, qui passait, mais passait seulement, pour bien connue. |
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