Titre : | Du matériau à l'architecture | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | László Moholy-Nagy, Auteur ; Stéphane Füzesséry, Préfacier, etc. ; Philippe Simay, Préfacier, etc. ; Jean-Léon Muller, Traducteur | Editeur : | Paris : Éditions de la Villette | Année de publication : | 2015 | Collection : | Textes fondamentaux modernes | Importance : | 1 vol. (270 p.) | Présentation : | ill | Format : | 27 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-915456-74-5 | Note générale : | Bibliogr. p. 269. Index | Langues : | Français Langues originales : Allemand | Catégories : | ARCHITECTURE:720.0 Dictionnaires et ouvrages divers
| Mots-clés : | Architecture -- 1900-1945 Constructivisme (architecture) Bauhaus | Résumé : | Dernier volume de la célèbre série des «Bauhausbücher» ou «Livres du Bauhaus», Du matériau à l'architecture ne constitue en rien un épilogue mais bien plutôt une introduction puisque, «ce livre, écrit Moholy-Nagy, contient une sélection des travaux du cours préliminaire du Bauhaus, tels qu'il se déroulait en pratique, jour après jour». Restituant les contours d'une expérience innovante et véritable grammaire de la création moderne, l'ouvrage se présente comme un recueil de toutes les références et expériences que Làszlô Moholy-Nagy proposait à ses élèves.
Sa démarche met l'accent sur l'expérience et la pratique, part du «matériau» pour aller à une création plus réfléchie, «l'architecture», voire au-delà. L'expérience cubiste lui permet d'envisager une redéfinition spatiale où la question des matériaux de construction n'y est plus primordiale. La mise en forme moderne' de l'espace ne consiste ni à assembler de lourdes masses, ni à façonner des corps creux, ni même à la mise en situation de volumes savamment articulés : l'espace lui-même s'impose comme le principal moyen de création.
Un espace qui se laisse définir de multiples façons. Ainsi, pour le saisir, il faut mettre à contribution la plupart de nos sens et non simplement le regard. En trois chapitres, «La matière», «Le volume (sculpture)» et «L'espace (architecture)», précédés d'une sorte de manifeste théorique, l'artiste expose sa vision du lien inaliénable entre arts, technologie et vie. Bannissant les formules artistiques existantes, il souligne les évolutions des effets optiques avec, en premier lieu, les jeux de lumière remplaçant les effets de la couleur, et pointe les modifications advenues avec la sculpture, passant de statique et modelée à dynamique et constructive.
Fort de ces démonstrations, il conclut qu'effets optiques, matérialité redécouverte et jeux de volumes trouvent dans l'architecture moderne leur aboutissement. |
Du matériau à l'architecture [texte imprimé] / László Moholy-Nagy, Auteur ; Stéphane Füzesséry, Préfacier, etc. ; Philippe Simay, Préfacier, etc. ; Jean-Léon Muller, Traducteur . - Paris : Éditions de la Villette, 2015 . - 1 vol. (270 p.) : ill ; 27 cm. - ( Textes fondamentaux modernes) . ISBN : 978-2-915456-74-5 Bibliogr. p. 269. Index Langues : Français Langues originales : Allemand Catégories : | ARCHITECTURE:720.0 Dictionnaires et ouvrages divers
| Mots-clés : | Architecture -- 1900-1945 Constructivisme (architecture) Bauhaus | Résumé : | Dernier volume de la célèbre série des «Bauhausbücher» ou «Livres du Bauhaus», Du matériau à l'architecture ne constitue en rien un épilogue mais bien plutôt une introduction puisque, «ce livre, écrit Moholy-Nagy, contient une sélection des travaux du cours préliminaire du Bauhaus, tels qu'il se déroulait en pratique, jour après jour». Restituant les contours d'une expérience innovante et véritable grammaire de la création moderne, l'ouvrage se présente comme un recueil de toutes les références et expériences que Làszlô Moholy-Nagy proposait à ses élèves.
Sa démarche met l'accent sur l'expérience et la pratique, part du «matériau» pour aller à une création plus réfléchie, «l'architecture», voire au-delà. L'expérience cubiste lui permet d'envisager une redéfinition spatiale où la question des matériaux de construction n'y est plus primordiale. La mise en forme moderne' de l'espace ne consiste ni à assembler de lourdes masses, ni à façonner des corps creux, ni même à la mise en situation de volumes savamment articulés : l'espace lui-même s'impose comme le principal moyen de création.
Un espace qui se laisse définir de multiples façons. Ainsi, pour le saisir, il faut mettre à contribution la plupart de nos sens et non simplement le regard. En trois chapitres, «La matière», «Le volume (sculpture)» et «L'espace (architecture)», précédés d'une sorte de manifeste théorique, l'artiste expose sa vision du lien inaliénable entre arts, technologie et vie. Bannissant les formules artistiques existantes, il souligne les évolutions des effets optiques avec, en premier lieu, les jeux de lumière remplaçant les effets de la couleur, et pointe les modifications advenues avec la sculpture, passant de statique et modelée à dynamique et constructive.
Fort de ces démonstrations, il conclut qu'effets optiques, matérialité redécouverte et jeux de volumes trouvent dans l'architecture moderne leur aboutissement. |
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